Si "la grande aventure de l'existence c'est de trouver là où l'on est bien", sans doute qu'Olivier Martel suit le précepte de Sylvain Tesson avec élégance.
Si "la grande aventure de l'existence c'est de trouver là où l'on est bien", sans doute qu'Olivier Martel suit le précepte de Sylvain Tesson avec élégance.
Désir de liberté et besoin de nature se retrouvent dans son travail de photographe de montagne et de paysage. S'inspirant de Caspar David Friedrich, il photographie autant ce qu'il voit que ce qu'il est et veut montrer.
Sa série sur le Mont-Blanc est en tout point touchante. Superbe même. Je vous propose donc de la découvrir.
“Le photographe de montagne rend grâce à la beauté de la nature et des paysages. L’artiste que je suis fait de même, tout en prenant la parole, se posant des questions et tentant d’interroger le milieu qu’il photographie.
La montagne est une terre de contrastes. Elle impose ses conditions, se nourrit d’exploits et de drames, et à l’heure du changement climatique, oscille plus que jamais entre puissance et fragilité.
Le Noir et Blanc me permet de souligner ces dualités que les montagnes portent en elles, entre célébration de leur beauté et exploration de leur noirceur.
Sans jamais perdre de vue la place occupée par l’homme.”
Entre images et mots, le travail d’Olivier Martel confirme que les Alpes ne sont pas qu’un lieu de vie ou de réflexions. Tout ce qu’on y fait est empreint d’un supplément d’âme qui nous oblige.
Dans cette perspective, courir par monts et par vaux, voyager à travers le temps et l'espace, mêler histoire et géographie est la plus belle des aventures pour moi.
Ensemble et avec élégance, nous ne sommes pas pas prêts de cesser de naviguer entre passé et présent, et d’essayer d'imaginer un autre futur. Et pourquoi pas un meilleur futur ?